Le 30 avril 2020
Pourquoi le Canada a-t-il augmenté ses frais d’immigration en 2020 ?
Photo de "Lianhao Qu"
Le Canada est un pays qui attire de plus en plus. Des francophones bien évidemment, mais également des expatriés de la planète entière !
Je vous dirais même que c’est l’une des nations qui accueille le plus d’étrangers. Il faut savoir qu’un Canadien sur cinq est issu de l’immigration. Le pays souhaite en effet viser une population d’environ cent millions d’habitants en 2100. Réalisable ou pas, nous ne serons peut-être plus là pour le savoir.
Une chose est sûre, le deuxième plus grand pays du monde ne cache pas ses ambitions en matière de développement.
Mais alors, pourquoi augmenter ses "tarifs" ?
Premièrement, sachez que malgré tout, ce n’est pas si facile que ça d’immigrer au Canada et les apparences sont souvent trompeuses comme on dit !
Je vous le dis dorénavant, la mauvaise nouvelle est confirmée. Le Canada a augmenté d’environ 50% ses frais pour la demande de résidence permanente à compter du 30 avril 2020. Ces derniers passent d’environ $550 à $825 hors frais annexes (biométrie, examens de langues, conversions des diplômes, etc). Au total, une résidence permanente pour un couple coûte maintenant près de $4000 contre $3000 il y a quelques semaines. Les visas temporaires devraient subir la même punition d’ici quelques années.
La raison ?
Comme je vous l’ai mentionné plus haut, immigrer au Canada prend du temps. Et ce temps coûte cher aux services d’immigration. La province du Québec par exemple croule sous les demandes depuis une dizaine d’années, et ce n’est pas près de s’arrêter ! La Colombie-Britannique et l’Ontario suivent malheureusement le même chemin…
Bon, vous l’aurez deviné, ce n’est plus rentable pour la fédération canadienne. Une demande de résidence est plus chère à produire que ce qu’elle rapporte (à l’instant T bien sûr). Les frais de gestion et d’administration sont de plus en plus élevés. Les triages des dossiers (bien que numériquement réalisés) sont devenus plus stricts et compliqués.
Eh oui, le Canada ne prend pas n’importe qui, et cela à un coût. La sélection doit être juste et les critères respectés.
Serez-vous l’heureux élu ? Je vous le souhaite !
Clément Rince